Pepe Reina : L’Ascension d’une Légende du Football Espagnol

Les débuts prometteurs de Pepe Reina

Né un 31 août 82 à Madrid, le petit José Manuel Reina Páez (son vrai blaze) a commencé à tâter le cuir à la Masia du Barça. Vous savez, cette usine à cracks où t’apprends pas juste à jouer, mais à respirer football. J’me souviens encore de ses premiers matchs en pro, j’étais gamin et je me disais “merde, ce type a un truc”.

À Barcelone, il faisait déjà des trucs de dingue, mais c’est quand il a débarqué à Villarreal que j’ai vraiment capté que c’était pas un gardien lambda. Le “Sous-marin jaune”, comme on les appelle, ben il l’a transformé en véritable forteresse. Les attaquants se cassaient les dents sur lui, semaine après semaine.

Quelques trucs qui m’ont marqué à l’époque :

• Son déplacement latéral, rapide comme l’éclair même avec son gabarit pas franchement filiforme
• Sa gueule toujours ouverte à gueuler sur sa défense (un truc que j’ai piqué direct)
• Cette façon de sortir dans les pieds sans trembler, alors que moi ça me terrorisait à mes débuts

Franchement, quand il a commencé à être appelé avec la Roja, personne n’a été surpris. Le gars avait ça dans le sang.

L’âge d’or à Liverpool

Putain, Liverpool. Si vous me demandez de fermer les yeux et de penser à Pepe Reina, c’est là que je le vois. 2005, il débarque chez les Scousers, et là… c’est l’explosion totale. J’étais déjà un fan des Reds à l’époque (désolé les gars du PSG), et voir ce mec enfiler les gants rouges, ça m’a fait quelque chose.

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Son premier Golden Glove dès la première saison, c’était pas du hasard. Le mec avait une présence dans la surface… J’ai essayé de la reproduire pendant des années à l’entraînement, sans jamais y arriver complètement. Trop grand, trop costaud, trop autoritaire.

La finale de la FA Cup 2006 contre West Ham, j’l’ai regardée dans un pub anglais pendant mes vacances. Quand il a sorti ces arrêts pendant la séance de tirs au but, j’ai renversé ma pinte sur un local qui m’a presque mis une droite. Ça valait le coup.

Ce qui m’a toujours bluffé chez lui à Liverpool:

• Trois putains de Golden Gloves d’affilée. Trois! Dans le championnat le plus dur du monde!
• Sa capacité à relancer proprement, bien avant que ce soit à la mode. Le mec était en avance sur son temps.
• Son jeu au pied de ouf. Moi qui galérait à faire une passe à 5 mètres sans stress…

Pour tous les passionnés de gardiens de but, vous devriez consulter notre catalogue d’équipements pour gardiens pour trouver des gants qui vous aideront à imiter le style de jeu de Reina.

J’ai un pote qui était dans le Kop à l’époque, il me racontait comment Anfield chantait son nom. “Pepe Reina, la-la-la-la-la…” Ça devait être quelque chose.

Expériences internationales et palmarès

Avec l’Espagne, Reina a vécu un truc bizarre. Être l’un des meilleurs gardiens du monde, mais se retrouver derrière Saint Iker Casillas. N’importe qui aurait pété un câble. Pas lui. Le mec a accepté son rôle, a poussé Casillas à se surpasser, et a contribué à cette ambiance de dingue qui a permis à l’Espagne de tout rafler.

Coupe du Monde 2010, Euro 2008 et 2012. Trois trophées majeurs où il était là, dans l’ombre mais essentiel. J’ai discuté avec un préparateur physique qui bossait avec la sélection à l’époque, il me disait que Reina était le mec qui maintenait le moral du groupe, toujours à déconner, toujours positif.

Après Liverpool, sa carrière a pris des chemins de traverse qui m’ont parfois fait grincer des dents:

• Naples, où il a retrouvé Benitez et son jeu de possession. Là-bas, il a montré qu’il pouvait s’adapter au foot italien, plus tactique.
• Bayern Munich… Franchement, j’ai jamais compris ce choix. Doublure de Neuer? Sérieux Pepe?
• Milan et la Lazio, où il a prouvé qu’à plus de 35 piges, il avait encore le niveau pour la Serie A.

Son palmarès, c’est du lourd. Mais c’est pas juste les trophées qui comptent. C’est l’impact qu’il a eu partout où il est passé. Demandez à n’importe quel gardien de ma génération, on a tous un petit truc qu’on a piqué à Reina.

Si vous voulez en savoir plus sur d’autres gardiens légendaires, jetez un œil à notre article sur les meilleurs gardiens allemands qui ont marqué l’histoire du football.

Actuel et futur de Pepe Reina

À 43 balais, le bonhomme est toujours là! Como FC en Serie B italienne. Quand j’ai appris ça, j’ai éclaté de rire. Pas par moquerie, mais d’admiration. Moi à 35 ans, j’avais les genoux en compote et je suppliais mon kiné chaque semaine. Lui, il continue de plonger sur des terrains pros.

J’ai regardé quelques matchs récemment (merci les streams douteux), et franchement, il a perdu en explosivité, évidemment, mais son placement est toujours aussi chirurgical. C’est ça qui fait les grands gardiens: quand le corps commence à flancher, le cerveau compense.

Pour la suite, je le vois bien:

• Entraîneur des gardiens dans un grand club. Le mec a tellement à transmettre.
• Directeur sportif peut-être? Il a l’intelligence tactique et le réseau pour.
• Consultant TV, mais pas le genre chiant qui récite des banalités. Plutôt celui qui te fait comprendre des trucs que t’aurais jamais captés tout seul.

Perso, j’aimerais bien le voir revenir à Liverpool dans un rôle technique. Ce serait la boucle parfaite.

Style de jeu et équipement

Si je devais expliquer à un jeune gardien pourquoi Reina était spécial, je lui dirais de regarder sa distribution. Bien avant Ederson ou Alisson, Reina transformait des dégagements en passes décisives. J’me rappelle un match contre Bolton où il balance une remise à la main sur 60 mètres qui arrive pile dans la course de Torres. But. Magie.

Son jeu au pied, c’était du caviar à une époque où la plupart des gardiens paniquaient dès qu’on leur faisait une passe en retrait. Moi le premier d’ailleurs, j’avais des sueurs froides.

Pour les penalties, le mec avait un don. Je me souviens avoir décortiqué ses techniques pendant des heures. Sa façon de faire douter le tireur, de danser sur sa ligne (avant que les règles changent), de plonger au dernier moment… J’ai essayé de copier ça en CFA, avec un succès… relatif.

Côté matos, Reina a toujours été fidèle à ses gants. J’ai eu l’occasion de porter le même modèle une saison, des Adidas Predator si ma mémoire est bonne. La différence, c’est que lui, il les gardait impeccables, alors que les miens ressemblaient à des torchons après deux matchs sur terrain synthétique.

Pour en savoir plus sur sa carrière récente, vous pouvez consulter cette page détaillée sur Calciomio qui offre un aperçu complet de son parcours en Italie.

Conclusion

Voilà, Pepe Reina, c’est pas juste un gardien de but, c’est un putain de monument. Dans mon petit club de banlieue, j’avais accroché sa photo à côté de celle de Buffon dans le local des gardiens. Les jeunes me demandaient parfois “c’est qui ce chauve?”, et ça me rendait dingue.

Quand je regarde les gardiens d’aujourd’hui, je vois son influence partout. Dans leur façon de relancer, de communiquer, de jouer loin de leurs buts. Reina était en avance sur son temps, et le temps l’a finalement rattrapé.

La vraie question maintenant, c’est: qui sera le prochain Reina? Qui va pousser le poste encore plus loin? J’ai quelques idées, mais ça, c’est une autre histoire…

En attendant, levons nos gants à la santé de ce grand monsieur du football. Pepe, si tu lis ça (on peut rêver), sache que t’as inspiré des milliers de gardiens de mon genre, même ceux qui n’ont jamais dépassé les divisions amateurs. Et ça, mon pote, c’est peut-être ta plus belle victoire.

FAQ : Pepe Reina